Ironman, une épreuve inaccessible ?

Pour beaucoup, l’Ironman symbolise un challenge impossible, une épreuve réservée à une élite, sportive depuis des dizaines d’années et accro à l’effort-souffrance.
Découvrez dans cet article comment devenir Ironman à travers le témoignage de Franck Lolo, monsieur tout le monde devenu triathlète expérimenté.

 

De Monsieur tout le monde à Ironman, portrait de Franck Lolo

Bonjour Franck, peux-tu te présenter en quelques mots ?

Bonjour à tous,

Avant mes 40 ans (en juillet 2013) je n’avais jamais couru. Je pesais 105 kg en janvier 2013…

J’ai commencé un régime, crise de la quarantaine probablement. J’ai perdu rapidement du poids en suivant le régime, en juin 2013 avec déjà 20 à 25 kg de perdus, j’ai commencé à courir pour la première fois de ma vie. Bon ok 1,8 km la première fois , il m’a fallu 15 jours pour m’en remettre. Mais j’ai continué, 5 km à partir de juillet 2013 et même 15 km fin août.

En septembre je m’inscris à l’association de la ville pour courir régulièrement à plusieurs et j’effectue ma première course, un 10 km. J’ai  adoré! Je pesais 75 kg à l’époque, on me croyait malade, il n’en était rien.

Et puis une autre 10 km, puis un semi-marathon.  J’étais déjà heureux !

Le 12 avril 2015, je me lance sur le Marathon de Paris ! Attention que les choses soient claires je ne suis pas un champion, 4h07 pour franchir la ligne, mais quel bonheur de revivre !

Comment as-tu commencé le triathlon, pourquoi ?

J’ai toujours regardé le triathlon comme une activité extraterrestre et avec admiration mais je venais de terminer un marathon ! Alors, pourquoi ne pas essayer ? D’autant que j’avais commencé à faire de la piscine pendant l’hiver (2014-2015) suite à une blessure au genou.

Je déniche un vélo sur le bon coin et me voilà maintenant « cycliste ».

J’ai alors participé à un Triathlon non officiel, celui de Cergy (le long). J’ai fini, malgré des conditions climatiques assez difficiles.

Puis je me suis lancé sur le Triathlon de Paris et même sur le Triathlon de Sud Vendée, toujours en 2015.

J’imagine que le chemin vers la reprise sportive ne fut pas simple au début ? À quelles difficultés as-tu dû faire face ?

 Au début c’est vraiment dur, déja quand tu fais 105 kg, tu ne vas pas courir de suite. J’ai attendu de perdre 20 kg et j’ai couru 1,8 km la première fois. J’avais mal partout, je n’ai rien fait pendant 15 jours pour m’en remettre !

 Peux-tu nous raconter ton premier triathlon et ton premier Iron Man ? comment cela s’est-il déroulé ?

Mon premier triathlon c’était à Cergy en 2015, sous la pluie ! J’avais dû sortir avant-dernier de la natation, un kayak m’avait remis dans le bon sens, car je ne nageais pas dans la bonne direction.

En juin 2016 je m’aligne sur l’Ironman de Nice. Ce même Ironman auquel j’avais « honte » de m’inscrire 8 mois plus tôt. Il faut oser s’inscrire à ce monument quand on t’appelle encore « l’ancien gros » au boulot.

Quand dans ton club de tri on te dit « toi tu as osé faire ça ? Tu n’y arriveras jamais ! Nice… »

Quelle préparation vas-tu effectuer pour le prochain Iron Man ?

Une préparation au plaisir, pour prendre du plaisir et ne pas souffrir pendant l’épreuve. Je ne cherche pas un temps, je veux finir (avant qu’il fasse nuit si possible 😉 ). Sortir à vélo entre potes le plus souvent possible, courir et nager en lac. Pas de Home-trainer, ni de tapis de course et si on peut remplacer la piscine par un lac ou la mer, ça évite de faire le hamster.

Essayer de manger plus équilibrer. J’aime bien trop le chocolat, noir heureusement !

Tu es IronMan, c’est un fait ! Qu’est-ce qui te motive à continuer et dépasser tes limites ?

Cela m’a donné le goût de l’effort, et maintenant j’aime être en forme et je suis toujours prêt pour faire quelque chose de sportif ou non.

Quel est ton meilleur souvenir sportif ?

 L’IronMan de Nice en 2016 et L’Embrunman en 2018 ! Mais aussi les premières courses à pied alors que cela semblait impossible.

Que souhaites-tu dire aux personnes qui ont peur de se lancer ?

Tout est dans la tête, lancez-vous ! 

Comment as-tu connu PAN ? Que penses-tu de la marque ?

Au triathlon de Paris en juillet 2015, nous avions bien rigolé avec nos photos.

Je sais depuis ce jour qu’il y a bonnet de bain et bonnet de bain, celui qui n’arrache pas les cheveux et l’autre, le beau, le coloré et l’autre, celui qui se déchire et l’autre. Le bonnet de bain personnalisé par excellence !

Le bonnet Pan bien sûr 🙂 !

 On te laisse le mot de la fin …

Un peu facile, mais la devise Ironman me va si bien « anything is possible »